Blog de Français de la seconde 3

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Mot-clé - écriture d invention

Fil des billets

08 octobre 2009

Caractère moderne d'un lycéen actuel

     Tony n’est pas n’importe qui ; c’est le plus beau, le plus fort, le plus courageux, le plus séducteur, mais aussi celui qui a le plus beau scooter, qui fait les plus longs dérapages devant le lycée, qui ose répondre aux professeurs les plus redoutés, qui fume des Marlboros depuis toujours et qui paye lorsqu’il invite une de ses conquêtes au MacDonald. Oui, vraiment, il peut affirmer qu’il est l’homme parfait.

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Travail d'écriture ( Le caractère )

Voici une lycéenne d'aujourd'hui : elle s'appelle Darly, son prénom est signe de douceur et délicatesse , il rime avec envie et folie .

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07 octobre 2009

Texte à la façon de La Bruyère

     Léilis est la meilleure, une artiste, tout du moins elle veut que l'on en soit persuadé. Elle préfère mentir plutôt que de se taire ou de paraître ignorée quelque chose. Même pendant ses cours de dessin, lorsqu'une personne veut suggérer une idée sur une oeuvre, mademoiselle Léilis lui coupe la parole et en vient même à donner des instructions.

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02 juin 2009

Monstres en folie

Sur une idée de Mme Fromont, et après avoir vu le film The Host, les élèves de 2nde 10 se sont inspirés de désastres réels ou imaginaires pour rédiger des descriptions de monstres issus de ces désastres. Voici quelques morceaux choisis des monstres créés par les élèves.

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03 février 2009

Être ou ne pas être: telle est la question. CHANTRAN Caroline.

Réécriture moderne du monologue d'Hamlet.

Nous prenons vie par le regard des autres, comme on meurt sans leurs convoitises, leurs jalousies. "Être", qu'est-ce-que cela signifie ? Cette expression ne veut rien dire, elle prend naturellement la forme de la perfection que nous construisons ! Voilà ce que la plupart d'entre nous aimeraient être ! Et pour ceux qui ne sont pas ? Nous souffrons mais nous existons malgré tout, malgré l'indifférence et l'invisibilité que nous representons. Je ne dis pas que les personnes qui sont  (ici, les personnes désignées par le mot "être"), n'ont aucun malheur, aucune souffrance, aucun déchirement dans la poitrine...

Le fait "d'être" ou "de ne pas être", c'est nous-même qui l'interprétons ! Bien sûr, nous avons chacun un idéal bien précis! Nous voulons toujours l'atteindre, toujours un peu plus... Alors dès que nous le pouvons, nous nous propulsons, ou au contraire, nous nous ralentissons car nous avons peur. Peur ? Oui, peur ! On se cache, nous faisons comme si nous n'en étions pas conscients, pour ne pas se décevoir et se lamenter, même si ses sentiments nous ont déjà submergés !

Que personne ne nous remarque, ça fait mal, le monde entier peut en témoigner ! Au fond, nous nous disons que c'est mieux ainsi, nous nous protégeons par peur de la souffrance ! Nous nous preservons, nous sommes discrets, puisque se cacher c'est tellement plus facile, mais tellement plus douloureux ! Moi, être discrète, ça me convient, très bien d'ailleurs ! C'est tellement plus simple ... Mais est-ce pire que le regard haineux des autres ? Peut-être, cela dépend des sentiments ! Et ensuite, ceux qui ont été ne sont plus ! Alors ils sombrent comme toutes les personnes... Après ils se relèvent pour remonter le sommet, ou ils se stabilisent pour ne plus se montrer et vivre, sans contrainte...


Ecriture d'invention: suite de la scène de "Chatterton" d'Alfred de Vigny par Anelle

Voici la version proposée par Anelle de la suite de la scène où le poète Chatterton décide de se donner la mort :

Il lève les yeux au ciel, et déchire lentement ses poèmes, dans l'attitude grave et exaltée d'un homme qui fait un sacrifice solennel.

Je n'arrive plus à me contrôler, seul la tristesse et la douleur m'envahissent. Ce monde ne m'appartient plus, il m'a déjà fait une première mort à l'intérieur de moi-même. Alors, autant en faire une autre à l'extérieur, celle qui sera sûrement un mal pour un bien.
Je rejoindrai mes chers poèmes partis avant moi, je les admirerai avec passion. Je sais que je pourrai enfin écrire de nouvelles œuvres avec paix.

Chatterton se détruit aussi violemment qu'on a détruit ses oeuvres. Il s'assoit sur son lit, torse nu, prend un couteau, avec une lame tranchante. Chatterton l'enfonce au plus profond dans son coeur, il a l'impression de ressentir la douleur, la fois où il a été accusé d'imposture.

Ma vie se termine sur ce dernier mot "Adieu".

C'est ainsi qu'il met fin à ses jours et part au ciel rejoindre Skirner et ses poèmes en ayant comme dernier souvenir le visage de sa belle et tendre Kitty Bell.

Mais, il laisse tout de même entre ses mains , son dernier poème adressé au peuple où il répond à l'article paru dans le journal.

Il restera allongé dans son lit.

L'éditeur du journal arrive dans sa chambre pour avoir une conversation sérieuse :

L'EDITEUR : Monsieur Chatterton, c'est l'éditeur du journal. Êtes vous là ?  Il rentre dans la maison et monte dans sa chambre. Ô mon dieu! Chatterton est mort ! Des secours, s'il vous plaît, le célèbre imposteur s'est tué ! le célèbre imposteur s'est tué !le célèbre imposteur s'est tué !
Choqué, l'éditeur voit son dernier poème posé sur le lit qui était adressé au peuple et apprend la vérité, qu'il était bien l'auteur de ses poèmes.


Réponse de la muse au poète par Laaroussi

 Voici une autre version de la réponse que la Muse fait au poète, d'après le poème de Musset que vous pouvez lire ici.      

O Poète ! Dans la mort tu ne pourras pas aimer;

L' Amour ne doit pas apporter la souffrance;

L' Amour n'est pas une monnaie d'échange;

     L' Amour ne permet pas de sentir

La source que seul l'inspiration peut t'offrir.

 

L'inspiration se puise dans la joie et la paresse;

L'inspiration revient sans cesse et sans bassesse;

 Alors qu'une fois perdue, il est difficile de retrouver l' Amour.

L'inspiration apparait lors des folles expériences d'un jour.

      J'inspire, je suis donc une fleur qui ne fane jamais.

Mon cœur est le reflet de l'inspiration, il se doit d'être fermé

Ce n'est pas l'orgueil qui m'a dévoré,

Mais la passion qui m'a inondé.

Renaitre ne m'intéresse pas,

Puisque dans les fleurs éternelles, je vis déjà.  

Suite d'une scène de la pièce Chatterton d'Alfred de Vigny (1835 ) par Maeva

Écriture de la suite du monologue de Chatterton, où le poète décide de mettre fin à ses jours.

Il lève les yeux au ciel et déchire lentement ses poèmes dans l’attitude grave et exaltée d’un homme qui fait un sacrifice solennel : Je n'en peux plus. Moi, Chatterton un homme honnête et franc,  j’ai le peuple à dos, ils me prennent pour un imposteur. Ils se trompent tous !

Mettre fin à mes jours serait la meilleure des solutions, de toute façon personne ne s’en apercevra. Mais je ne pars pas seul je suis avec vous mes poèmes bien aimés, jamais je ne vous laisserais seuls dans ce monde de brutes, il est de même pour vous je vous emmènes avec moi au paradis où nous aurons tous le temps de nous contempler. 

Assis sur son lit, le dos droit, avec sa chemise entrouverte, il décide de se donner la mort en buvant lentement  un poison. Chatterton  ferme les yeux et une douleur horrible le prend :

Ahhhhhhhhhh, mais qu’est ce qui m’arrive ? Kitty ? Kitty Bell c'est vous ? Mais pourquoi êtes-vous habillée de blanc, pourquoi vous êtes aussi pâle ?

De longues sueurs coulent sur le front de Chatterton et des hallucinations de sa bien aimée lui viennent. Son souffle et ses mots se font de plus en plus rares.

Mais ... Kitty ... Je ... Vous ... Ai....

A c'est mots ses yeux se ferment, Chatterton est mort , il part au ciel rejoindre ses poèmes bien aimés ...

Ecriture d'invention : Imitation d'Hamlet par Thomas

Réécriture du monologue d'Hamlet par un Hamlet contemporain.

       Hamlet - "Être ou ne pas être : telle est la question. Peut-on espérer vivre sans argent aujourd'hui ? Tout le monde en parle en permanance. Payer, acheter, vendre, ... gagner ? Peut-être. Ou remporter. En tout cas, il faut le mériter. Mais en ces moments difficiles, on nous parle de crise. On a du mal à en "gagner" mais beaucoup plus de facilité à en "perdre". Comment "pert"-on de l'argent ? En le dépensant. Mais que reçoit-on en dépensant cet argent ? Un bien. Alors, est-il vraiment dépensé ? Ne faut-il pas tout simplement dire "échanger" ? Quoi qu'il en soit, tout le monde a besoin de cet "argent". Et de plus en plus. Sauf qu'aujourd'hui, on échange notre argent contre quelque chose d'assez équitable alors que demain, cette même chose s'échangera sûrement contre plus d'argent. Alors comment faire pour "gagner" plus d'argent ? Ou comment en "perdre" moins ? Est-ce que la vie mérite-t-elle d'être vécue sans argent ? En ce moment, peut-être pas. Si on a besoin d'argent pour vivre, la vie se "gagne"-t-elle ? Avons-nous remporté quelque chose pour mériter la vie ? L'argent sûrement... 

Non, je ne pense pas. Sinon, nous serions des fils et des filles de l'argent. Il est vrai que toute notre vie est consacrée à ce gain d'argent, mais il y a d'autres bins, d'autres bonheurs qui éxistent et qui ne nécéssitent aucun sous. L'amour... Quoique. Les femmes demandent toujours d'être des princesses et les hommes leur offre des tas de cadeaux... Mais l'amour réel, c'est impossible à décrire. Et tant mieux ! Si l'amour était descriptible, il serait "facile". Et puis, c'est tellement beau de ressentir quelque chose que personne ne peut comprendre...

"Question" par Cécile Le Guennec

         Notre société d'aujourd'hui est-elle ou n'est-elle pas compréhensible Telle est la question de notre présent. Y aurait-il pour un étranger un semblant de compréhension pour cette société intolérante ? Comment peut-on règler ces problèmes d'incompréhension pour que cet étranger ne se sente plus exclu de ce monde ? Peut-il venir pour rèver que cette société est meilleure que la réalité ? Mais ces rèves pourrait-elles devenir des cauchemars ? Le fait de dormir peut nous faire oublier cette triste réalité jusqu'à mourir dans un profond sommeil. Les différences qui sont invoquées ne peuvent-elles pas être perçues comme des qualités au lieu d'être transformées en causes de conflits ? Les Hommes ne pourraient-ils pas vivre en harmonie, tous mélangés malgré leurs différences ? Chaque personne devrait se sentir à l'aise et respecté dans ses particularités individuelles. Chaque culture devrait être partagée sans rejet ni dégoût, sans ethnocentrisme.

         Est-ce que le fait de lire ces lignes pourrait changer cette société pleine de tensions et de haine ? Je ne crois pas....Cette société est comme cela et ne changera pas. C'est une fatalité.

Texte inspiré par le monologue d'Hamlet, que vous pouvez lire ici.

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